Ce corps qui nous ressemble tant
Même si les choses évoluent, que beaucoup d’ entre nous comprennent, acceptent que notre corps ne puisse pas mincir :
- Au rythme des promesses des régimes miracles…
- Pour la date limite d’un évènement : mariage, été…
- De façon linéaire, prévisible, rassurante…
Notre corps possède ses propres règles, il peut s’adapter mais il a une mémoire comme nous !
Ou plutôt nous avons une mémoire comme lui… Ce qu’il a vécu ou vit aura un impact sur la façon dont il va réagir : bien, moins bien, mettre du temps, plus vite, moins vite, faire une pause…
Nous ne pouvons pas le forcer mais le rassurer, le respecter et lui laisser le temps de changer sa mémoire. Faisons lui confiance !
Comme nous, lorsque nous :
- Vivons des évènements
- Faisons des rencontres
Désagréables, perturbants, traumatisants…et plus cela se répète plus nous aurons besoin de bienveillance, de messages positifs et de temps pour les oublier et (ré)agir naturellement !
Les messages désagréables entendus par notre corps
Voici quelques exemples de messages désagréables voir agressifs que notre corps peut entendre sans que nous soyons réellement conscients de leur impact physiologique et humain:
- Les régimes hypocaloriques : famine, danger…Notre corps ne sait pas que nous mangeons brutalement moins pour perdre du poids et nous sentir mieux. Ce qu’il sait, c’est qu’il y a moins à manger et potentiellement un danger donc il perd une partie de ses assurances vies, ses réserves mais il en gardera et les refera dès que possibles pour nous protéger. C’est ce que nous faisons lorsque nous craignons de manquer, phénomène observé lors du confinement avec les pâtes …
- Les régimes hyperprotéinés : pénurie d’énergie, plus d’essence… et masse musculaire dopée comme si nous pratiquions du sport tous les jours ou que nous étions carnivore, contre notre nature. La pénurie d’énergie vient du fait que les glucides sont exclus mais qu’ils sont une énergie indispensable pour faire avancer notre moteur. Les personnes peuvent observer par la suite un stockage plus important sur le ventre, l’endroit des réserves d’énergie comme pour nous protéger au cas où.
- Les excès du repas, de la journée jocker ! Nous avons tendance à trop nous restreindre la semaine et à trop cumuler le week end soit deux excès, deux messages opposés, une communication incompréhensible. C’est comme si nous n’avions pas de travaille du lundi au jeudi et que le dernier jour tout le travail difficile arrivait. Que ferions-nous ? Nous serions stressés, ne pourrions pas tout faire et en laisserions de côté. Notre corps aussi, pensez-y !
- Les calories vides : il arrive que nous oscillions entre les périodes de restrictions, régimes, famine et d’excès de calories vides. Notre corps d’un côté se sent en danger, de l’autre se sent agressé et n’a rien pour lui permettre d’être en bonne santé donc il surstocke ! Si nous n’avons pas ou peu d’attention et que de l’autre on nous manque de respect, il y a de forte chance que cela impact notre santé physique et morale. Et que notre capacité à nous relever sera progressive et variable.
Rétablir une communication sereine avec notre corps
Pour toutes ces raisons, il est préférable de trouver un mode de communication, un équilibrage alimentaire qui permette à notre corps de nous aider à dégrader ses réserves une fois qu’il se sentira en sécurité et à ne pas stocker quand il comprendra qu’il est respecté ; en apprenant à :
- Préserver notre intention, notre envie de nous sentir bien.
- Faire confiance à notre corps, en sa capacité à nous entendre.
- Comprendre notre morphologie, nos forces et nos zones de vigilances.
- Connaitre la qualité des aliments, la rentabilité des aliments.
- Apprendre les associations et non-associations, l’équilibre.
- A trouver le compromis entre le moment du corps et de nos émotions.
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Sans compter que tout apprentissage reste inscrit dans nos habitudes, dans notre mémoire par conséquent notre évolution sera durable et bénéfique à l’intérieur comme à l’extérieur.